Collagène marin : dangers et bienfaits

Collagène marin : dangers et bienfaits

Le collagène est très prisé en ce moment. On lui prête de nombreux bienfaits sur la santé, notamment articulaire et cutané. Mais qu’en est-il ? Peut-on utiliser du collagène sans effets indésirables et sans dangers ? Quel collagène utiliser pour bénéficier de ses vertus ? Faut-il privilégier le collagène marin ? Pourquoi trouve-t-on des collagènes de type 1 et 2 ? Ça veut dire quoi collagène hydrolysé ?

Cet article va pouvoir vous aider dans la recherche d’un collagène de qualité et d’une cure sans dangers.

Le collagène c’est quoi ?

Le collagène est naturellement présent dans nos organismes. C’est une substance que nous fabriquons, surtout jusqu’à nos 25 ans. Ensuite sa synthèse naturelle va chuter drastiquement.

 

Structure du collagène

Le collagène est une protéine naturellement présente chez l’homme et la femme, dans les tendons, articulations, tissus conjonctifs, muscles, parois des vaisseaux, peau,…

 

Il existe plusieurs types de collagène, les plus fréquents sont :

  • Le collagène de type 1 :

Présent majoritairement dans la peau et les tissus conjonctifs, c’est le plus répandu dans nos organismes.

  • Le collagène de type 2

 

Présent dans les cartilages, il contribue aussi à une bonne santé articulaire.

  • Le collagène de type 3

Présent dans les muscles, il participe à un bon fonctionnement musculaire.

 

Rôles du collagène

Le collagène a un rôle de lubrifiant, de « colle » pour maintenir les tissus et leur conférer résistance et souplesse.

Il participe à la bonne élasticité de la peau et la santé de nos articulations notamment.

Il est fabriqué à partir d’acides aminés intrinsèques ou contenus dans les protéines de notre alimentation par des cellules appelées fibroblastes. Ces fibroblastes se situent dans nos tissus conjonctifs, un peu partout dans le corps.

 

Baisse de collagène dangereuse ?

 

Nous synthétisons naturellement notre collagène, en quantités suffisantes jusqu’au milieu de notre troisième décennie de vie. Ensuite, après 25 ans, nous en synthétisions 1 % de moins chaque année environ et le phénomène s’accélère à partir de cinquante ans.

La quantité de collagène diminue et on peut observer suite à cette baisse :

  • un relâchement cutané et l’apparition de rides sur la peau du visage
  • une raideur articulaire
  • un manque de tonus musculaire
  • une cicatrisation moins efficace en cas de blessure

 

Sans vraiment parler de dangers, vivre avec moins de collagène est source d’inconfort.

Le collagène marin pourquoi ?

Quels vont être les bienfaits mais aussi les dangers éventuels d’une cure de collagène ?

Bienfaits du collagène

Le collagène marin pourquoi ?

Au niveau de la peau, le collagène va retarder le relâchement cutané et prévenir l’apparition de rides.

Au niveau articulaire, on va bénéficier d’un confort de mobilité, une meilleure souplesse aux mouvements.

                        

Dangers du collagène

Les dangers principaux des collagènes vont dépendre de leur origine et de la tolérance individuelle à la source du collagène.

Le collagène peut être d’origine bovine, par broyage de cartilages notamment. Il sera alors déconseillé aux personnes intolérantes aux protéines bovines.

D’origine marine, issu du broyage d’arêtes, écailles et peaux de poissons, crevettes ou crustacés, le collagène marin sera déconseillé chez les personnes intolérantes à ces aliments.

Nous recommandons l’utilisation d’un collagène marin car les peptides de collagène marin sont plus petits et plus facilement assimilables. Enfin, son bilan carbone est bien meilleur aussi.

Le collagène marin sans dangers comment ?

Vous êtes désormais motivé.es à commencer votre cure de collagène marin sans dangers ?

Voici nos recommandations :

 

Choisir un bon collagène sans dangers

Pour choisir son collagène, plusieurs critères sont importants :

  • le type de collagène : les types 1 et 2 sont les plus répandus sur le marché. A noter que le type 1, le plus abondant naturellement sera plus facilement assimilé par nos organismes.
  • Hydrolysé : un collagène hydrolysé a déjà été « découpé » en plus petites molécules améliorant sa biodisponibilité.
  • Poids moléculaire : l’unité utilisée pour mesurer ce poids s’appelle le dalton. On préconise un poids en dessous de 2000 daltons pour bénéficier de la meilleure assimilation une fois ingéré
  • La forme galénique : les formes liquides restent les plus faciles à assimiler, la poudre conviendra à ceux qui aiment incorporer le collagène dans des préparations type smoothie ou jus, et les comprimés seront pratiques et faciles à consommer.
Le collagène marin sans dangers comment ?

Comment utiliser le collagène marin sans dangers ?

Voici nos recommandations pour une cure de collagène marin efficace et sans dangers :

 

  • Choisir un bon collagène selon les indications du chapitre précédent
  • Privilégier au départ une forme liquide en ampoule pour booster l’assimilation des peptides hydrolysés de collagène marin, si possible en association avec des oligo-éléments physiologiques pour activer la biodisponibilité de celui-ci.
  • Prendre le relai ensuite avec un collagène marin en poudre ou comprimés
  • Renouveler les cures à raison d’une à deux fois par an de 30 à 60 ans et d’une à deux  fois par semestre après 60 ans pour une efficacité optimale.
  • Éviter l’usage du collagène marin chez les insuffisants rénaux, sauf avis médical contraire
  • Privilégier le collagène marin
  • Prendre avec son collagène ses co-facteurs d’assimilation : notamment le zinc et la vitamine C

Pour conclure, voici quelques astuces alimentaires pour trouver du collagène dans nos assiettes :

  • Ne pas négliger l’apport de protéines, donc d’acides aminés pour continuer notre synthèse naturellement : viandes, charcuteries, poissons, fruits de mer, produits laitiers, oléagineux et légumineuses pour bien varier les sources de protéines et leur teneur en acides aminés.
  • Écraser les arêtes des sardines en boîtes pour bénéficier de leur collagène en plus de leurs bons omégas 3
  • En saison froide, préparer des bouillons de poule avec les os de volaille qui diffuseront leur collagène dans le potage.